Le Blanc Verdet, un très intéressant cépage blanc, autrefois planté dans nos vignes ! Le cépage est indiqué très tôt, en 1736, dans une liste de cépages citée par l’Abbé Bellet. Ce cépage porte aussi le nom de Verdet et Petit Blanc Verdet, tant dans son inventaire de Bordeaux, que sont inventaire de Cadillac, où il est précisé de le planter en fond maigre. W. Franck, en 1824, dans son Traité sur les vins du Médoc et les autres vins rouges et blancs du département de la Gironde, fait mention du Verdot dans les cépages blancs et il est probable qu’il fasse référence aussi au Blanc Verdet. C’est en tout cas ce que pense G. Bord, en 1932. Jullien, en 1832, précise également que le Blanc Verdet fait partie des cépages qui peuplent les bons crus. Cépage confirmé également par le Comte Odart en 1844 sous le nom de Verdet. Il est confirmé par Féret un peu plus tard, comme cépage blanc secondaire. Jullien en 1832 précise : ‘Les excellons vins blancs de Grave sont faits avec le sauvignon, le blanc doux, le semilion, le cruchinet, la verdelette et la chalosse; ceux de Pontac sont le produit de la blanquette, du sauvignon, du semilion, du rousselet, de la malvoisie et de quelques plants de folle blanche.’ On a toutes raisons de penser qu’il faisait allusion au Blanc Verdet pour Verdelet. Ce cépage était répandu à Sauternes et dans les Graves. Le Blanc Verdet débourre de manière tardive, Les grappes restent vertes, jusqu’aux vendanges (de deuxième époque), d’où son nom. Il se récolte de manière tardive, en même temps que le Blanc Auba. Il donne de bons résultats, que dans des conditions de chaleur. Il est sensible aux maladies et sujet à botrytis aux vendanges alors qu’il n’a pas encore atteint sa pleine maturité. Un cépage capricieux, que les vignerons ont naturellement abandonné, mais qui nous paraît intéressant de tester sur nos sols de Graves. Le Blanc Verdet a quasiment disparu avec le phylloxera, même si mentionné en 1878.
Le Blanc Verdet, un très intéressant cépage blanc, autrefois planté dans nos vignes ! Le cépage est indiqué très tôt, en 1736, dans une liste de cépages citée par l’Abbé Bellet. Ce cépage porte aussi le nom de Verdet et Petit Blanc Verdet, tant dans son inventaire de Bordeaux, que sont inventaire de Cadillac, où il est précisé de le planter en fond maigre. W. Franck, en 1824, dans son Traité sur les vins du Médoc et les autres vins rouges et blancs du département de la Gironde, fait mention du Verdot dans les cépages blancs et il est probable qu’il fasse référence aussi au Blanc Verdet. C’est en tout cas ce que pense G. Bord, en 1932. Jullien, en 1832, précise également que le Blanc Verdet fait partie des cépages qui peuplent les bons crus. Cépage confirmé également par le Comte Odart en 1844 sous le nom de Verdet. Il est confirmé par Féret un peu plus tard, comme cépage blanc secondaire. Jullien en 1832 précise : ‘Les excellons vins blancs de Grave sont faits avec le sauvignon, le blanc doux, le semilion, le cruchinet, la verdelette et la chalosse; ceux de Pontac sont le produit de la blanquette, du sauvignon, du semilion, du rousselet, de la malvoisie et de quelques plants de folle blanche.’ On a toutes raisons de penser qu’il faisait allusion au Blanc Verdet pour Verdelet. Ce cépage était répandu à Sauternes et dans les Graves. Le Blanc Verdet débourre de manière tardive, Les grappes restent vertes, jusqu’aux vendanges (de deuxième époque), d’où son nom. Il se récolte de manière tardive, en même temps que le Blanc Auba. Il donne de bons résultats, que dans des conditions de chaleur. Il est sensible aux maladies et sujet à botrytis aux vendanges alors qu’il n’a pas encore atteint sa pleine maturité. Un cépage capricieux, que les vignerons ont naturellement abandonné, mais qui nous paraît intéressant de tester sur nos sols de Graves. Le Blanc Verdet a quasiment disparu avec le phylloxera, même si mentionné en 1878.