Sacré Saint-Macaire ! Il avait la réputation autrefois de produire beaucoup et donc de ne pas produire des vins qualitatifs. Nous avons planté nos premiers pieds en 2018 et il nous surprend chaque année par les vins qu’il nous donne, charpentés et fruités sur de notes de framboise et chocolat. La sortie ci-dessous nous donne des indications précieuses sur les raisons de sa grande productivité. Il n’est pas rare sur un même bourgeon de voir sortir le bourgeon primaire, secondaire et tertiaire en même temps. Les deux derniers bourgeons restent d’habitude latents sur la majorité des cépages. C’est donc un cépage sur lequel on doit passer pour ébourgeonner sinon on pourrait récolter jusqu’à 50 grappes sur une taille en Guyot simple. Et les raisins récoltés seraient forcément décevant car jamais mûrs. Et comme tous les cépages, il n’est pas parfait : il débourre tôt et est donc sensible au gel, il est buissonnant et compliqué à palisser, relativement sensible au mildiou, et n’a pas très bien supporté la canicule de l’année dernière (mais ce point reste à confirmer car la canicule ne fait jamais bon ménage avec de jeunes vignes). Nous continuons notre travail d’observations de cépages oubliés de Bordeaux. Ils ont encore beaucoup à nous apprendre !
Sacré Saint-Macaire ! Il avait la réputation autrefois de produire beaucoup et donc de ne pas produire des vins qualitatifs. Nous avons planté nos premiers pieds en 2018 et il nous surprend chaque année par les vins qu’il nous donne, charpentés et fruités sur de notes de framboise et chocolat. La sortie ci-dessous nous donne des indications précieuses sur les raisons de sa grande productivité. Il n’est pas rare sur un même bourgeon de voir sortir le bourgeon primaire, secondaire et tertiaire en même temps. Les deux derniers bourgeons restent d’habitude latents sur la majorité des cépages. C’est donc un cépage sur lequel on doit passer pour ébourgeonner sinon on pourrait récolter jusqu’à 50 grappes sur une taille en Guyot simple. Et les raisins récoltés seraient forcément décevant car jamais mûrs. Et comme tous les cépages, il n’est pas parfait : il débourre tôt et est donc sensible au gel, il est buissonnant et compliqué à palisser, relativement sensible au mildiou, et n’a pas très bien supporté la canicule de l’année dernière (mais ce point reste à confirmer car la canicule ne fait jamais bon ménage avec de jeunes vignes). Nous continuons notre travail d’observations de cépages oubliés de Bordeaux. Ils ont encore beaucoup à nous apprendre !