On ne peut pas réussir à tous les coups ! Nous avons décidé de reporter la commercialisation de notre petnat. Et pourtant, il est très très bon... Mais cette mousse abondante à l’ouverture rend compliquée sa mise en marché. Si on le sait, ce n’est pas très grave, il suffit d’avoir un verre à portée de main. Mais pour le client non initié, il risque de perdre un tiers du volume de la bouteille. Que s’est il passé ? D’abord, on a mis en bouteille avec 15 grammes de sucre résiduel, ce qui est certainement trop. Tous les sucres ont fermentés et ont entraînés la production de gaz carbonique. Ensuite, le choix de ne filtrer que grossièrement pour conserver toute la matière et la richesse aromatique, s’est révélé intéressant en terme de goût, mais les lies sont aujourd’hui un support à la prise de mousse. Toute aspérité renforce l’expression de la bulle. Essayez de servir un champagne dans un verre sale, vous verrez ! Et vous, vous accepteriez d’acheter chez le caviste, une bouteille aussi effervescente ?