ODG, QualiBordeaux et notre Graves blanc 2017, suite... Il y a trois semaines, nous vous faisions part de notre incompréhension suite à la dégustation de notre Graves blanc 2017, par l’organisme en charge de la dégustation de l’ensemble des vins mis en bouteille. Pour rappel, le vin avait été catégorisé en ´manquement majeur’ et qualifié d’amer, putride, croupi, réduit... Nous avons volontairement souhaité travailler cette cuvée sur le gras, sur la complexité, en vendangeant bien mûr, en ne cherchant pas à élaborer un vin thiolé. Par ailleurs, au niveau de la mise en bouteille, nous avons décidé de l’embouteiller sans filtration, en laissant des lies fines en bouteille. Le vin continue ainsi à travailler, à se complexifier, mais a pour effet de renforcer le caractère passager de réduction du vin. Nous avons le droit de proposer de nouveau ce vin à la dégustation dans les semaines qui suivent, mais la réduction ne disparaîtra pas avant plusieurs mois. Il est donc fort probable que nous recevions le même jugement. Nous avons donc fait un courrier à l’ODG pour demander que notre vin soit regoûté après le printemps. La réponse négative vient de nous parvenir. Il y a une règle, nous devons la respecter. Nous ne ferons pas appel. Nous sommes fier de ce vin. Il a du caractère et tous les dégustateurs à qui nous l’avons fait déguster nous le confirment. L’AOC, dans ses règles, a pour objectif de garantir une typicité auprès du consommateur. Elle interdit cependant l’innovation, le travail sur la complexité du goût. Le vigneron est le plus souvent contraint à se fondre dans le moule, de revoir sa pratique œnologique pour se conformer à la norme, celle du plus grand nombre. Face à ces contraintes, nous serons certainement contraint à adopter une stratégie double : des vins vinifiés pour être conformes à l’appellation dans nos cuvées les plus simples, et des cuvées parcellaires authentiques pour s’adresser aux amateurs... Affaire à suivre...
ODG, QualiBordeaux et notre Graves blanc 2017, suite... Il y a trois semaines, nous vous faisions part de notre incompréhension suite à la dégustation de notre Graves blanc 2017, par l’organisme en charge de la dégustation de l’ensemble des vins mis en bouteille. Pour rappel, le vin avait été catégorisé en ´manquement majeur’ et qualifié d’amer, putride, croupi, réduit... Nous avons volontairement souhaité travailler cette cuvée sur le gras, sur la complexité, en vendangeant bien mûr, en ne cherchant pas à élaborer un vin thiolé. Par ailleurs, au niveau de la mise en bouteille, nous avons décidé de l’embouteiller sans filtration, en laissant des lies fines en bouteille. Le vin continue ainsi à travailler, à se complexifier, mais a pour effet de renforcer le caractère passager de réduction du vin. Nous avons le droit de proposer de nouveau ce vin à la dégustation dans les semaines qui suivent, mais la réduction ne disparaîtra pas avant plusieurs mois. Il est donc fort probable que nous recevions le même jugement. Nous avons donc fait un courrier à l’ODG pour demander que notre vin soit regoûté après le printemps. La réponse négative vient de nous parvenir. Il y a une règle, nous devons la respecter. Nous ne ferons pas appel. Nous sommes fier de ce vin. Il a du caractère et tous les dégustateurs à qui nous l’avons fait déguster nous le confirment. L’AOC, dans ses règles, a pour objectif de garantir une typicité auprès du consommateur. Elle interdit cependant l’innovation, le travail sur la complexité du goût. Le vigneron est le plus souvent contraint à se fondre dans le moule, de revoir sa pratique œnologique pour se conformer à la norme, celle du plus grand nombre. Face à ces contraintes, nous serons certainement contraint à adopter une stratégie double : des vins vinifiés pour être conformes à l’appellation dans nos cuvées les plus simples, et des cuvées parcellaires authentiques pour s’adresser aux amateurs... Affaire à suivre...