Année de vigneron. On a commencé hier les vendanges sous un beau soleil avec une semaine de retard par rapport à l’année dernière et presque deux semaines par rapport à 2022. Depuis 10 jours la pluie ne cesse de tomber : 75 mm en comptant cette nuit. Cette pluie a fait du bien à la vigne car elle commençait à souffrir de la sécheresse, ce qui n’est jamais bon pour la maturation des raisins. La plante a besoin d’eau pour parfaire la maturation du fruit. Si elle en manque, elle va d’abord assurée sa survie plus que nourrir le raisin, sa descendance. Maintenant 75mm cela fait beaucoup. Les premiers millimètres ont servi à réhydrater le sol, les suivants ont permis d’alimenter la plante. Le surplus gonfle les baies de raisins et commencent à faire éclater les baies bien mûres. Donc depuis une semaine, on passe tous les jours dans les parcelles proche de la récolte pour essayer de prendre la bonne décision. Attendre encore que cela mûrisse et prendre le risque que l’état sanitaire se dégrade ou vendanger au risque que les maturités ne soient pas encore abouties. Nous avons pris la décision de vendanger les deux parcelles de Peyron (sauvignon) et Bouché (complantée de sauvignon et sémillon). Ces deux parcelles arrivent chaque année à maturité avant les autres. Les autres parcelles attendront. On attend plus de maturité pour les vins que l’on propose. Et si cela doit se dégrader, on ira dans la parcelle pour faire tomber les grappes abîmées par le botrytis. La qualité est à ce prix. Aujourd’hui vendredi : pluies abondantes (déjà 10mm cette nuit) Demain samedi : averses Dimanche : averses Lundi : averses Mardi : accalmie Mercredi : pluies abondantes On aura un créneau mardi. On verra lundi quelle parcelle est prête. Il y a des millésimes où les conditions climatiques nous dictent les décisions. C’est le cas cette année plus les blancs. Les deux lots rentrés hier sont prometteurs : un peu plus de 12,5% de potentiel, bel équilibre, de la fraîcheur et maturité organoleptique atteinte. On verra si le millésime nous permettra de surmaturer un lot pour obtenir plus de complexité dans les assemblages.

Année de vigneron. On a commencé hier les vendanges sous un beau soleil avec une semaine de retard par rapport à l’année dernière et presque deux semaines par rapport à 2022. Depuis 10 jours la pluie ne cesse de tomber : 75 mm en comptant cette nuit. Cette pluie a fait du bien à la vigne car elle commençait à souffrir de la sécheresse, ce qui n’est jamais bon pour la maturation des raisins. La plante a besoin d’eau pour parfaire la maturation du fruit. Si elle en manque, elle va d’abord assurée sa survie plus que nourrir le raisin, sa descendance. Maintenant 75mm cela fait beaucoup. Les premiers millimètres ont servi à réhydrater le sol, les suivants ont permis d’alimenter la plante. Le surplus gonfle les baies de raisins et commencent à faire éclater les baies bien mûres. Donc depuis une semaine, on passe tous les jours dans les parcelles proche de la récolte pour essayer de prendre la bonne décision. Attendre encore que cela mûrisse et prendre le risque que l’état sanitaire se dégrade ou vendanger au risque que les maturités ne soient pas encore abouties. Nous avons pris la décision de vendanger les deux parcelles de Peyron (sauvignon) et Bouché (complantée de sauvignon et sémillon). Ces deux parcelles arrivent chaque année à maturité avant les autres. Les autres parcelles attendront. On attend plus de maturité pour les vins que l’on propose. Et si cela doit se dégrader, on ira dans la parcelle pour faire tomber les grappes abîmées par le botrytis. La qualité est à ce prix. Aujourd’hui vendredi : pluies abondantes (déjà 10mm cette nuit) Demain samedi : averses Dimanche : averses Lundi : averses Mardi : accalmie Mercredi : pluies abondantes On aura un créneau mardi. On verra lundi quelle parcelle est prête. Il y a des millésimes où les conditions climatiques nous dictent les décisions. C’est le cas cette année plus les blancs. Les deux lots rentrés hier sont prometteurs : un peu plus de 12,5% de potentiel, bel équilibre, de la fraîcheur et maturité organoleptique atteinte. On verra si le millésime nous permettra de surmaturer un lot pour obtenir plus de complexité dans les assemblages.
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