Et si les Graves avait été injustement oubliés dans le classement de 1855 ? Retrouvé dans Aperçu historique sur les vins de Graves : « C'est seulement au commencement du XIXe siècle que le Médoc commença à établir sa suprématie sur les autres vins de la Gironde ; et c'est la classification de 1855 qui l'établit jusqu'à ce jour. En 1851, une épouvantable attaque d'oïdium s'abattit sur la Gironde, et, d'une façon toute spéciale, sur la région des Graves. Lorsque, quatre ans plus tard, la classification eut lieu, on laissa de côté le pays ravagé, et, c'est sur la foi de cette classification incomplète que repose encore la supériorité du Médoc. » Les Medocs avaient une notoriété toute récente en 1855, alors que les vins de Graves étaient incontestablement les plus réputés quelques décennies plus tôt. L'apparition de l'oïdium dans le Bordelais, a certainement fortement contribué à exclure les Graves du classement de 1855.
Et si les Graves avait été injustement oubliés dans le classement de 1855 ? Retrouvé dans Aperçu historique sur les vins de Graves : « C'est seulement au commencement du XIXe siècle que le Médoc commença à établir sa suprématie sur les autres vins de la Gironde ; et c'est la classification de 1855 qui l'établit jusqu'à ce jour. En 1851, une épouvantable attaque d'oïdium s'abattit sur la Gironde, et, d'une façon toute spéciale, sur la région des Graves. Lorsque, quatre ans plus tard, la classification eut lieu, on laissa de côté le pays ravagé, et, c'est sur la foi de cette classification incomplète que repose encore la supériorité du Médoc. » Les Medocs avaient une notoriété toute récente en 1855, alors que les vins de Graves étaient incontestablement les plus réputés quelques décennies plus tôt. L'apparition de l'oïdium dans le Bordelais, a certainement fortement contribué à exclure les Graves du classement de 1855.