Vous connaissez la définition de la piquette ? Vous saviez que l’on pouvait faire un contrat à son sujet ? La piquette, c’était un vin que les ouvriers du domaine pouvaient réaliser en remettant les marcs à fermenter, avec adjonction si besoin de quelques sucres. C’était "une repasse" en fait sur les marcs après ècoulage. Cette piquette était "le privilège" (si l'on peut dire) des employés des propriétés viticoles. C’était leur vin de consommation régulière, à la table familiale ou sur leur lieu de travail pour le repas de midi ou le casse-croute. Certains employés viticoles en faisaient commerce (sous le manteau). La consommation journalière d'un maçon était de 5 litres de piquette (De de degré faible : 5-6°). On trouve encore dans les brocantes des cantines tressées de 5 litres. Il faut dire que ce breuvage était vite éliminé. Les gachées de béton ou de mortier se faisaient à la pelle et au triant. Pas de bétonnière, ni élévateur à cette époque. Dans le monde viticole la consommation était à peu près du même ordre. Les taches étaient plus fatigantes que maintenant et les journées beaucoup plus longues. Contrat signé en 1907 par Henry Dufour, proprietaire avec ses ouvriers. Merci à Michel Elie de m’avoir fourni ce document. L’histoire de la vigne et du vin est décidément un sujet passionnant !
Vous connaissez la définition de la piquette ? Vous saviez que l’on pouvait faire un contrat à son sujet ? La piquette, c’était un vin que les ouvriers du domaine pouvaient réaliser en remettant les marcs à fermenter, avec adjonction si besoin de quelques sucres. C’était "une repasse" en fait sur les marcs après ècoulage. Cette piquette était "le privilège" (si l'on peut dire) des employés des propriétés viticoles. C’était leur vin de consommation régulière, à la table familiale ou sur leur lieu de travail pour le repas de midi ou le casse-croute. Certains employés viticoles en faisaient commerce (sous le manteau). La consommation journalière d'un maçon était de 5 litres de piquette (De de degré faible : 5-6°). On trouve encore dans les brocantes des cantines tressées de 5 litres. Il faut dire que ce breuvage était vite éliminé. Les gachées de béton ou de mortier se faisaient à la pelle et au triant. Pas de bétonnière, ni élévateur à cette époque. Dans le monde viticole la consommation était à peu près du même ordre. Les taches étaient plus fatigantes que maintenant et les journées beaucoup plus longues. Contrat signé en 1907 par Henry Dufour, proprietaire avec ses ouvriers. Merci à Michel Elie de m’avoir fourni ce document. L’histoire de la vigne et du vin est décidément un sujet passionnant !