Le matériel de la vigne

Le pulvérisateur était de sortie aujourd’hui. Petit traitement sur les deux hectares les plus avancés. Histoire de roder le matériel, effectuer les réglages, vérifier que tout va bien, avant que la saison s’emballe. Il faudra être prêt. Mais pour l’instant très peu de pluies annoncées pour les deux prochaines semaines. Accalmie bonne à prendre.

La machine a attaqué aux aurores pour vendanger, hier matin, nos merlots les plus précoces sur le plateau de Peyron. Nous avons 10 jours d’avance par rapport à l’année dernière. De jolis raisins en parfait état sanitaire, mais une vendange malheureusement peu abondante.

Tous les matins de la semaine, on vendange nos blancs, à la fraîche. En fonction des cuvées et des terroirs, on alterne vendange main et vendange machine. Pour élaborer la cuvée Entre amis, on privilégie la vendange machine, pour cette cuvée sur le fruit, d’entrée de gamme. Les machines à vendanger ont fait d’énormes progrès. Les machines Gregoire nous donnent entièrement satisfaction.

Note vieux tracteur International qui permet à David de traiter dans notre parcelle des Cluchets à 1,5m.

Benjamin dans le chai pour bricoler les outils. Toujours quelque chose à faire : réglages, changer une lame...

Dans notre métier, il faut composer avec les pannes de matériel. Et les pannes tombent toujours au mauvais moment, quand on a besoin du matériel. Ici Bruno répare l’écimeuse. L’axe qui permet de faire tourner les lames a cassé.

Bruno est en train,..

Notre vieux tracteur de marque International roule encore. Il nous permet de passer dans les vignes plantées à 1,5m entre rangs. Il date de 1979.

Après les 120mm de pluie du week-end, il fallait hier que l’on parte au combat. Traiter avec un peu de cuivre, de soufre et de tisanes, pour combattre le mildiou qui rôde. On espérait pouvoir passer sur les 2/3 de nos parcelles. Les autres en pente ou en contre bas n’étaient tout simplement pas praticables. Au final, on a réussi à passer sur la moitié seulement. La parcelle de Cazebonne (cf photo) a eu raison de notre bonne volonté. Dès le premier rang, le pulvérisateur s’est mis en travers et nous avons dû renoncer. Maintenant, on va devoir s’armer de patience, laisser tomber les dernières pluies annoncées pour aujourd’hui et demain, et attendre que cela sèche. On verra si on peut passer samedi, dimanche ou lundi pour limiter les dégâts. On ne maîtrise pas tout.