Avoir des sols vivants

On a repris, l’année dernière, une parcelle en conventionnel, attenante à une de nos parcelles, sur le même terroir. Après 32mm de pluie tombée hier soir, les flaques sont bien présentes, alors que sur nos parcelles historiques pas une seule flaque au sol. Les eaux de cet orage ont été très bien absorbées. Cela confirme nos observations, il faut 3 à 5 ans pour restaurer la qualité d’un sol. Ce qui est au final, très encourageant pour la planète. 5 ans, c’est si peu au final ! Alors, mettons nous au boulot !

Autre vue du sol, après passage des disques émotteurs et doigts Kress.

Notre Mont Fuji. Vous savez de quoi il s’agit ?
Il s'agit de Patentkali, un engrais minéral riche en potassium et magnésie.

Valentin dans le cadre de son Bts, travaille sur une étude de la vie des sols, en comparant selon plusieurs méthodes, nos sols en bio et biodynamie depuis 3 ans, avec des sols en conventionnel sur un terroir comparable. Étude passionnante, hâte d’avoir les résultats.

Des calcaires que nous allons épandre sur nos parcelles, à raison d’une tonne/ hectare, pour rééquilibrer nos sols, trop acides par endroits.

Le colza est devenu invasif sur une parcelle où l’on a fait des plantations l’année dernière. Restes d’un ancien semis sur cette parcelle. En tout cas, cela ne fait de mal aux sols.

Jamais de sols à nu dans nos vignes. Maintenant, il va falloir gérer l’herbe sous le rang et ne pas se faire déborder. Le marathon de printemps commence.

Sur cette zone, sur la parcelle de Cazebonne, il s’est développé cette flore aux couleurs bien rouges, comme sur des sols de landes. Ce n’est pour nous pas bon signe. Cela signifie que les sols y sont trop acides et que l’humidité y est abondante. On va mettre de la chaux et continuer notre travail de couverts végétaux pour restaurer les équilibres sur ces sols. On a encore du travail.

Les fèveroles, c’est vraiment extraordinaire pour decompacter un sol et fixer l’azote de l’air. Regardez ces racines !