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Savez vous ce que l’on a épandu avec cette machine bizarre ?

Toujours un bonheur de retrouver une libellule, le symbole de Cazebonne, non loin de l’une de nos parcelles.

Une sorte d’iris aux abords des vignes de Mounissens, où règne une grande biodiversité après 20 ans de pratiques biologiques et biodynamiques.

Les merlots sont nettement plus avancés que les cabernet-sauvignons, sur notre parcelle de Peyron.

On a tous notre quart d'heure de gloire, à la Andy Warhol. Saluons l'initiative d'Amandine Chaignot, la célèbre chef, qui a décidé de transformer son restaurant en marché de producteurs. Et bien, on y retrouve notre Cuvée Entre amis. Bon ok, il faut bien chercher. Merci à notre partenaire Vinoptimo pour sa confiance. Et pour lire l'article sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/confinement-votre/amandine-chaignot-j-ai-pris-un-virage-a-180-degres-pour-continuer-a-faire-quelque-chose-d-utile

Ce n’est pas bon signe du tout, quand la prêle prend comme cela le dessus sur l’ensemble de la flore. Cette photo a été prise dans une vigne de l’Entre-Deux-Mers, la semaine dernière. C’est le signe de sols minéralisés, manquant de vie. La prêle, cette plante, archaïque dans l’histoire des plantes, colonise donc le milieu. Abus de glyphosate et d’engrais, sols tassés... il y aurait du boulot pour redonner vie à ces sols.

On n’est pas à l’avance sur cette parcelle tardive de cabernet-sauvignons sur l’îlot de Cazebonne. Il nous faut terminer le travail de sécaillage avant de pouvoir lier. Le secaillage consiste à changer les piquets abîmés, à retendre les fils de fer. Une fois ce travail annuel effectué, on peut attacher les astes aux fils de fer. Mais attention, les bourgeons sont fragiles à ce stade et on a vite fait d’en casser quelques uns. Heureusement que les pluies de derniers jours ont redonné de la souplesse aux baguettes qui sont alors moins cassantes. On aurait dû terminer plus tôt, mais les travaux à la vigne s’enchaînent et on fait souvent comme on peut. Promis, l’année prochaine, on fera mieux (Bon c’est vrai, on dit cela tous les ans). Et puis, il va falloir s’attaquer à l’herbe pour ne pas se laisser envahir. En tout cas, les sols sont ici bien vivants et ont très allègrement absorbés les 60mm de pluie que l’on a reçu.