La grêle sur la vigne

Voici l’état des quelques grappes de sémillon qui nous restent à cause de la grêle. Sur la même grappe, quelques grains sont mûrs, d’autres complètement verts... On va attendre 15 jours pour voir si on a de quoi faire de la cueillette pour faire ne serait-ce que 1000 bouteilles d’une cuvée expérimentale. Peut-être même que nous allons attendre que le botrytis passe par là...

La taille s’annonce d’ores et déjà comme compliquée. La bonne nouvelle, c’est que les bois aoûtent, préalable nécessaire à la taille d’hiver.

Cette photo ne date pas du mois de juin. Cette grappe de merlot en fleur a été photographiée hier sur notre parcelle de Peyron. C’est une réaction de la vigne à la violente grêle du 15 juillet. La vigne a relancé en urgence de nouvelles inflorescences, message de survie face à cette météo qu’elle a bien du mal à décrypter. Malheureusement, ces grappes n’auront pas le temps d’arriver à maturité.

Le 15 juillet, la grêle a détruit notre récolte 2018. Pour vous donner une idée de la violence de cette grêle, regardez les dégâts sur les grilles de notre groupe de froid.

2 semaines après la grêle la vigne repousse. Signe d’espoir. La vigne a besoin de refaire du feuillage pour accumuler des réserves en prévision de l’hiver et de sa repousse l’année prochaine. La nature est bien faite.

Voilà ce qui nous reste de la récolte 2018, quelques grappes disséminées. On verra si on arrive à les faire mûrir pour vinifier quelques bouteilles de 2018.

Ça y est ! Les plantations de racinés (exemple à droite) commencent à pousser. Ici sur un plan de Carménère. Quel bonheur de voir la vie reprendre après la grêle dévastatrice de la semaine dernière !