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Un rayon de soleil et les papillons sont de sortie !

La cuve a chaviré sur une zone particulièrement en pente. Benjamin a eu peur. Pas de casse en tout cas. On a pu relever la cuve grâce à l’aide du voisin et repartir. Heureusement qu’il ne restait plus trop de litres dedans. #métieràrisques

8ème traitement de l’année, aujourd’hui. Même dose que la semaine dernière, à savoir 300g de cuivre par hectare plus 5 kilos de soufre pour l’oidium. Nous avons également dynamisé une tisane d’origan, consoude, prêle et valériane. Le temps est au beau fixe aujourd’hui, mais le mildiou est bien là qui rode. Ce traitement couvre pour les prochains jours. Les pluies et orages sont annoncés pour la fin de semaine. Il faudra certainement que l’on repasse début de semaine prochaine. Les grappes sont belles cette année, ce qui devrait nous donner de la récolte pour cette année, malgré la taille sévère que nous avons faite suite à la grêle de l’année dernière.

On continue l’entretien de nos plants surgreffés de Mancin. Maintenant que les premières feuilles sont apparues sur la greffe, on ne laisse que quelques feuilles en guise de tire-sève. Toute la sève doit se concentrer sur la greffe, pour une parfaite prise.

Comment nous vous l’expliquions, il y a quelques semaines, nous couvrons systématiquement quels pieds de merlot à chaque traitement. Ces pieds nous permettent ainsi de suivre les maladies. Depuis hier, premières tâches de mildiou sur un des pieds. Une des grappes est également touchée. Le mildiou est bien là qui rode. Nous faisons notre huitième traitement ce lundi.

Entre vignerons replantant des cépages oubliés, il y a une soif de savoir qui nous rassemble. Benoit Périssé a repris il y a deux ans des vignes dans le bergeracois. Parmi ces parcelles, il a réussi à identifier 20 ares plantées en bouchalès, appelé grappu de part chez lui. C’est très riche pour nous d’apprendre de ses essais de vinification, de découvrir que le bouchales est un cépage de belle couleur, qu’il faut vendanger bien mûr à la fin du mois de septembre. Il donne au final un vin peu alcoolisé et plein de fruit. On comprend pourquoi il a été abandonné, il ne donnait pas assez d’alcool (autour de 9 degrés au 19eme). Très intéressant tout cela avec le réchauffement climatique qui nous menace, tous les jours un peu plus. On a hâte de rendre visite à Benoit pour déguster ses premières cuvées.

Francis a fait sa récolte d'ail au Jardin des vignes. Consommé frais, l'ail, c'est vraiment délicieux. Il va maintenant sécher pour être consommé toute l'année.

Francis est en train d’attacher les jeunes plantes de cépages oubliés (de l’année dernière) à leur tuteur. Cela serait dommage de laisser partir le pied dans tous les sens et de prendre le risque de l’abîmer en passant avec le tracteur dans le rang.

Ce pied de petit verdot, planté l’année dernière, nous donne déjà une grappe. Mais on ne devrait récolter qu’à partir de l’année prochaine !