Nous replantons ici,
l'ensemble des cépages oubliés historiques de Bordeaux,
dans une approche biodynamique, respectueuse du terroir.

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Sur cette parcelle cette année, on fait un test de couverts végétaux sur les deux rangs. Un rang ...
Sur cette parcelle cette année, on fait un test de couverts végétaux sur les deux rangs. Un rang avec des...

Sur cette parcelle cette année, on fait un test de couverts végétaux sur les deux rangs. Un rang avec des fèveroles, l’autre rang avec un mélange, avec de l’orge notamment. Sur la propriété, on se contente d’un couvert sur un rang sur deux. Le rang sans couvert, nous sert à la taille et nous permet ensuite de broyer l’es sarments. L’idée, cette année est de voir dans quelle mesure, on pourra laisser les sarments dans le rang, le temps de rouler ce couvert, certainement en avril. Si cela fonctionne techniquement, on généralisera la pratique sur tous les rangs.

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C'est l'hiver. Ces vieux ceps attendent la taille, qui va permettre de choisir les sarments porte...
C’est l’hiver. Ces vieux ceps attendent la taille, qui va permettre de choisir les sarments porteurs de grappes pour cette...

C’est l’hiver. Ces vieux ceps attendent la taille, qui va permettre de choisir les sarments porteurs de grappes pour cette année. Choisir les bons sarments qui vont permettre de restructurer le pied, définir la bonne charge, pied par pied, respecter le flux de sève... Un travail ancestral qui demande beaucoup de savoir-faire si on veut garder une vigne en bonne santé.

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Fabien Lapeyre nous fait déguster son vin de paille issu de vieux pieds d'Ugni blanc. Un liquoreu...
Fabien Lapeyre nous fait déguster son vin de paille issu de vieux pieds d’Ugni blanc. Un liquoreux tout en équilibre,...

Fabien Lapeyre nous fait déguster son vin de paille issu de vieux pieds d’Ugni blanc. Un liquoreux tout en équilibre, très concentré, sur une belle tension. Cela fermente doucement mais sûrement ! Magnifique, hâte de goûter cela dans un an ou deux.

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Le Merlot, un cépage pas si ancien ! Pierre Galet, dans une interview à la RVF en 2015, déclare :...
Le Merlot, un cépage pas si ancien ! Pierre Galet, dans une interview à la RVF en 2015, déclare : ‘Le merlot...

Le Merlot, un cépage pas si ancien ! Pierre Galet, dans une interview à la RVF en 2015, déclare : ‘Le merlot n’était considéré, avant le XIXème siècle, que comme un cépage secondaire. Il n’était même pas mentionné sur la liste des cépages de la subdélégation de Pauillac, ni dans le livre de Jullien en 1816. La première description a été faite en 1857 par Rendu dans son livre où il mentionne “qu'il s’allie bien avec le Malbec et le Cabernet Sauvignon et qu’il est admis dans les grands crus du Médoc”. Dans l’inventaire de Dupré de Saint-Maur (1783-84), dans la subdélégation de Libourne (et non celle de Pauillac), il est cependant recensé un cépage sous le nom de Merlau. Au 19ème siècle, Odart, puis Petit-Lafitte, vont le recenser. Le cépage se révéla relativement résistant à l’oïdium, ce qui lui valut un développement dans les vignes à partir de 1850, même si sa sensibilité à la coulure, puis au mildiou freinent ensuite son développement. Dans le Féret en 1874, on lui reconnaît des qualités : ‘Vin séveux, moelleux et parfumé, non pas cependant au même degré que le vin des Cabernets, mais il est plus tôt fait que ce dernier et lui sera préféré à l‘âge de deux ou trois ans, à cause de sa finesse, de sa souplesse et de son agrément; mais il ne gagne pas autant en vieillissant et exige de bonnes conditions de vendanges. Le mélange par portions à peu près égales du vin du Merlot avec celui du Cabernet-Sauvignon et du gros Cabernet donne un vin plein de corps, de moelleux, de finesse et de parfum. Ce cépage peu accessible à l'oïdium est très productif et réunit ordinairement la qualité à la quantité; aussi se répand-il de jour en jour davantage.’ Confirmé un peu plus tard dans le Viala et Vermorel : ‘Le jus de ce cépage donne un vin supérieur à tous les points de vue, mais surtout remarquable par son bouquet, sa sève, son moelleux et par son degré d'alcool élevé. Coupé avec d'autres vins, il en relève la finesse et le bouquet. Il mériterait une place meilleure dans nos vignobles, malgré sa regrettable tendance à la coulure. Il ne produit, il est vrai, dans les meilleures conditions, qu'une récolte moyenne.’ Seule réserve pour ce cépage : ‘Répétons que son fruit, mûrissant vite et pourrissent de même aux moindres pluies, a besoin d’être cueilli promptement et bien à point pour donner de bons résultats.’ Or à l’époque, point de machine à vendanger pour accélérer au besoin la vendange du Merlot. En 1832, Jullien écrit : ‘Les bons vins de Saint-Emilion et de la côte de Fronsac , sont produits par les cépages dits les vidures et le Malbek.’ Point encore de mention de Merlot dans le Libournais. A la fin du XIXème, le Merlot n’est pas encore le cépage roi que l’on connaît et voilà ce que précise le Féret en 1874 : ‘Le Merlot représente ¼ des vignes du Bas-Médoc. Dans l’Entre-Deux-Mers et le Blayais, il partage, la place laissée libre par le Malbec avec le Mancin, Grapput (Bouchalès) et la Pardotte.’ Et le Malbec occupait alors la place principale dans les vignobles du bordelais, à l’exception du Médoc, dont les ¾ de l’encépagement était occupée par le Cabernet (et probablement le Cabernet-Sauvignon). Le Merlot va connaître une forte expansion avec la reconstitution du vignoble au début du 20ème siècle et reprendre de la place au Malbec. Dans les années 1960, la nécessaire reconstitution du vignoble suite au gel de 1956, va définitivement permettre au Merlot de devenir le premier cépage rouge planté en Gironde, les lois de 1953, ayant par ailleurs, rendu pratiquement impossible la replantation de Mancin, Castets, Bouchalès et autres Saint-Macaire. Le Merlot a aussi été appelé Merlau, Bigney, Vitraille, Sémillon rouge. Le Merlot est issu du croisement de la Magdeleine noire des Charentes et du Cabernet Franc. Par la Magdeleine noire, c’est également le demi-frère du Malbec. Le cépage est de débourrement moyen et de maturité de deuxième époque moyenne. Sa vigueur peut l’amener à faire sortir nombre de gourmands. Il se plaît sur les terres argilo-calcaires, conservant suffisamment l'humidité pendant l'été. Gravure issue de l'Ampélographie de Mas et Pulliat.

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C'est pourquoi il faut se réconforter avec une bouteille !
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Connaissez vous la pardotte ? La parde fait son apparition dès 1736 dans les écrits de l'Abbé Bel...
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Connaissez vous la pardotte ? La parde fait son apparition dès 1736 dans les écrits de l’Abbé Bellet. Sa présence est confirmée dans nos vignes par Jean-Baptiste de Secondat, en 1785, même s’il classe ce cépage comme mauvais. Elle est présente également à Bazas (Grande parde et Petite Parde), dans les inventaires de Dupré de Saint-Maur (1784). Le Comte Odart ne l’apprécie pas beaucoup non plus, mais y fait mention. Le Féret y fait mention en 1878, sous le nom de Pignon, en temps que cépage ordinaire. G. Bord, en 1932, confirme sa présence dans les vignes du bordelais en tant que cépage secondaire. Ce cépage a donc porté de nombreuses identités. S’il était bien dénommé Pardotte vers Cadillac et Langon, il pouvait aussi s’appeler Parde ou Petite Parde (Blanquefort et Graves), Sauvignon rouge (à Saint-Macaire) ou Gros Machouquet (Ambés et Montferrand), même si sous ce dernier nom, Jean Bisson nous précise en 1957, qu’il s’agissait certainement du Castets. Le cépage sera autorisé en 1935, en temps que cépage secondaire dans les décrets d’appellation de Bordeaux. Ce cépage était répandu en Gironde, et Bisson nous précise qu'il pouvait représenter jusqu’au quart de l’encépagement rouge des Graves, du Réolais, du Bas-Médoc, des Premières Côtes, et peut-être du Bourgeais-Blayais. C’est un cépage vigoureux, qui produit beaucoup et qui est résistant à la coulure. Il faut le tailler court, pour obtenir une vendange saine et mûre. Il débourre en même temps que le Cabernet-franc et fleurit, une semaine après le merlot. Ce cépage, de maturité de deuxième époque tardive (un peu avant le Cabernet-Sauvignon), avait un peu de mal à arriver à maturité, notamment quand le pied était trop chargé en raisins. Le cépage est relativement résistant au mildiou, mais plus sensible à l’oïdium. Il est à noter que le Château Haut-Bailly, conservait encore, il y a peu, quelques vieux pieds de Pardotte dans une parcelle. Le cépage a été replanté par Liber Pater, ainsi que Château Cazebonne. On produit à partir de ce cépage des vins peu corsés, peu colorés, susceptibles d’acquérir de la finesse en vieillissant. Ce cépage servait certainement autrefois à alléger les vins du Bas-Médoc, trop corsés et trop durs. On ne connaît pas les parents génétiques de ce cépage.

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