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Nous replantons ici, l'ensemble des cépages oubliés historiques de Bordeaux,
dans une approche biodynamique, respectueuse du terroir.
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Le gel matinal est bien installé depuis quelques jours. On profite du beau temps pour brûler quelques ceps morts.
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Broyage des sarments tôt le matin. On profite des sols gelés pour ne pas tasser les sols. Parce que dès 10 heures le matin, nos sols détrempés sont impraticables.
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Inscrivez vous sur notre site pour recevoir le Livre de l’histoire des cépages de Bordeaux, oubliés ou non. En avant première, voici l’histoire du Malbec à Bordeaux ! On a découvert récemment que le Malbec est issu d’un croisement entre Prunelard et la Magdeleine Noire des Charentes, et pour la petite anecdote, ce dernier cépage n’a été découvert qu’en 1992. Il est également un des parents du Merlot. Le Malbec est cité par l’Abbé Bellet sous le nom de L’Etranger, dès 1736, à Bazas comme à Bordeaux. C’est Ch. de Secondat en 1785 qui reportera son nom de Malbeck ou Luckens. Il est également présent dans les travaux de Dupré de Saint-Maur (1783-1784), sous le nom de Malbec cette fois, à Bazas, Noir de Pressac dans le Libournais et Malbec ou Cahors à Pauillac. Juillien confirme sa présence en 1832 (Malbek) et précise ‘les bons vins de Saint-Emilion et de la côte de Fronsac, sont produits par les cépages dits les vidures et le malbek.’ On notera que le merlot n’avait pas encore (ou très peu) fait son apparition à Saint-Emilion. Il est cité par le Comte Odart en 1844, qui fait le rapprochement avec le cot. Tous les auteurs vont ensuite en faire mention. Le cépage va être très largement planté dans la deuxième partie du 19ème siècle (Féret, 1878), pour représenter un tiers de l’encépagement de Saint-Emilion et Pomerol, la moitié du Bas-Médoc et libournais, les deux tiers du Blayais et Cubzadais, les trois quarts des coteaux de la rive droite. Le cépage a largement profité de sa meilleure résistance à l’oïdium, pour se répandre dans les vignobles moins riches, les vignerons n’ayant pas tous les moyens de traiter au soufre. Sa part va plus tard se réduire au profit du merlot. Il est probable qu’on lui reprochait sa coulure importante, souci qui a été résolu au cours du 20ème siècle, par une meilleure sélection de pieds résistants à la coulure. Jullien, en 1832, le décrit ainsi, le malbek ou noir de Pressac, fait des vins précoces, d'une couleur foncée, faibles en esprit, et sujets à tourner à l'aigre, lorsqu'on ne les tient pas dans des caves ou celliers très-frais ; bien soignés, ils acquièrent de la délicatesse en vieillissant. Un cépage délicat, mais difficile à vinifier en quelques sortes. On lui a régulièrement donné le nom d’Estrangey ce qui tendrait à prouver que le Malbec n’est pas un cépage autochtone, même s’il est implanté depuis très longtemps à Bordeaux. Il peut être très productif. Le malbec est un cépage qui débourre de manière relativement précoce. Il est de maturité de première époque tardive. Il donne des vins très fruités, tanniques, avec des tannins fins et soyeux.
Enfin un hiver ! L’année dernière, le thermomètre est à peine passé en dessous du zéro, une...
Enfin un hiver ! L’année dernière, le thermomètre est à peine passé en dessous du zéro, une nuit ou deux pendant l’hiver. Et après, on enchaine sur un mois de février chaud avec le débourrement de la vigne qui engage son cycle, de manière trop précoce, la rendant d’autant plus fragile aux gelées de printemps. Enfin un mois de janvier normal. La vigne et la nature ont besoin de froid l’hiver dans nos climats. Espérons que cela soit enfin le signe d’une année normale, avec des saisons à leur place. Espérons aussi que le Covid pourra enfin bientôt nous laisser un peu tranquille. On vous souhaite une bonne journée !