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Un pied mort à cause de l’esca, ce fléau de nos vignobles. Le cep est vermoulu, rongé par le champignon. Mais il sent très bon, une bonne odeur de champignons, une odeur de cèpes.

Dieu ait son âme ! Ce pied a construit sa racine pivotante en surface. Il n’a donc pas résisté au travail du sol que l’on fait sous le rang pour se débarrasser de l’herbe. Il est essentiel de bien implanter une vigne lors de la plantation pour faire descendre les racines en profondeur.

Connaissez vous cette maladie de la vigne ? Il s’agit de l’oidium. C’est l’un des fléaux qui peuvent mettre à mal une récolte. Il est généralement peu présent en Gironde, car il aime plus les climats chauds et secs. On en retrouve cependant cette année les premières traces. Les photos ont été prises sur une treille de raisin de table au château Magence. L’oidium est apparu en Gironde vers 1851, importé malencontreusement des Amériques. Il a détruit les récoltes sur plusieurs millésimes, particulièrement dans les Graves. On dit même que c’est certainement la raison qui explique l’absence des vins de Graves, du classement de 1855. Les vignes ayant été très touchées, les récoltes n’ont pas été assez qualitatives pour être présentées au classement. Donc sans l’oidium, l’histoire des vins de Graves aurait sans doute été toute autre.

Benjamin dans le chai pour bricoler les outils. Toujours quelque chose à faire : réglages, changer une lame...

Un œillet armeria dans les vignes, bien calé contre un cep, et que nos outils de désherbage ont épargné.

Alice dessine de magnifiques ardoises à 750g la table, Porte de Versailles. Elle a même reproduit la libellule, emblème de Cazebonne.

Fermeture de grappe sur nos merlots les plus précoces (ici sur les parcelles de Peyron). Les vendanges ne traîneront pas cette année.