Nous replantons ici,
l'ensemble des cépages oubliés historiques de Bordeaux,
dans une approche biodynamique, respectueuse du terroir.

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Le packaging du vin bouge et sort de ses codes obligés. Bravo à Jean-Baptiste Roux pour ses magni...
Le packaging du vin bouge et sort de ses codes obligés. Bravo à Jean-Baptiste Roux pour ses magnifiques vins et ses...

Le packaging du vin bouge et sort de ses codes obligés. Bravo à Jean-Baptiste Roux pour ses magnifiques vins et ses étiquettes, pleine de charmes.

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Texte de 1942 attestant de la qualité de nos terroirs. Cazebonne est indiqué sur cette carte. ‘Saint-Pierre-de-Mons,...

Texte de 1942 attestant de la qualité de nos terroirs. Cazebonne est indiqué sur cette carte. ‘Saint-Pierre-de-Mons, située à I'est de Langon, produit des vins blancs d'une exceptionnelle qualité. La nature du sol, la sélection des cépages permettent d'obtenir dans lesquels on reconnaît les qualités qui ont contribué à établir leur réputation mondiale. O'Reilly, dans son 'Essai sur histoire de l'arrondissement de Bazas' édité en 1840, s'exprime, en ces termes en parlant de Saint-Pierre de Mons : 'Saint-Pierre de Mons produit des vins très estimés, la partie supérieure est toute complantée de vignes.' Quel plus beau quartier de noblesse que ces quelques mots écrits il y a plus d'un siècle ! En effet,les magnifiques terrains tertiaires silico-argileux ou calcaires, qui dominant le fleuve, ont de tout temps produit ce vin blanc qui fait notre orgueil. Et si j'insiste particulièrement sur l'ancienneté du vignoble de Saint-Pierre-de-Mons, où je pourrais facilement remonter au XVII siècle et prouver son existence, c'est que d'autres communes de nos régions viticoles, ayant acquis par une réclame bien faite une réputation justifiée, ne peuvent, en remontant dans l'histoire, que trouver des forêts de pins où aujourd'hui, poussent les ceps de vigne. Je ne veux, dans cette petite monographie, froisser aucun amour-propre, ni essayer par un chauvinisme exagéré de critiquer d'autres terroirs, mais je voudrais, dans la mesure de mes moyens, rendre à ma petite patrie l'hommage qui lui est dû et lui donner pour l'avenir un éclat qu'une modestie excessive ne lui a pas permis d'avoir. Connaissez-vous ses vins ? Les vieux courtiers qui liront ces lignes se souviendront, j'en suis sûr, des 93, 95, 1904, 1906, 1914, pour ne citer que les meilleures années. D'ailleurs, les bordereaux de cette époque heureuse, où l'on n'achetait le vin qu'à raison de sa distinction, font foi de sa valeur ; les prix variants de 800 à 1 500 francs le tonneau. Enfin je crois que le présent est digne du passé. Le vignoble blanc de Saint-Pierre de Mons, est uniquement complanté de semillon, sauvignon et muscadelle. La cueillette du raisin se fait toujours avec le plus grand soin, et une loyale vérification est le souci constant de ses vignerons. J'ajouterai, pour terminer, que les vignes de Palus n'existent pas, et que le rendement que le rendement de 5 à 6 barriques à l'hectare prouve que l'on cherche à faire de la qualité plutột que la quantité. Ainsi, j'espère que justice sera rendue à ce petit coin du vignoble girondin dont les possibilités sont tangibles et les espérances non découragées. L. DULAC.´

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Le Chasseur a consacré un article aux vignerons qui replantent les cépages ayant existé autrefois...
Le Chasseur a consacré un article aux vignerons qui replantent les cépages ayant existé autrefois à Bordeaux :...

Le Chasseur a consacré un article aux vignerons qui replantent les cépages ayant existé autrefois à Bordeaux : Henri Duporge et son travail autour de la Carménère, David Barrault au Château Tire-Pé, Frédéric Mallier à la Vieille Chapelle et notre travail à Cazebonne. Merci à Maylis Detrie pour cet article. Ca bouge à Bordeaux et ravi que la presse s’en fasse l’écho !

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Écrire ce livre m’a amené à me poser beaucoup de questions sur le sens de notre métier de vigneron. Avant...

Écrire ce livre m’a amené à me poser beaucoup de questions sur le sens de notre métier de vigneron. Avant 1850, la vigne en Europe ne connaissait aucun pathogène. Au plus quelques insectes, quelques blaireaux ou chevreuils venant savourer les raisins aux vendanges… La succession de crises sanitaires (oïdium, phylloxera, mildiou…) ont changé la donne. Nos cépages sont en sursis et ne produisent qu’à force de traitements. Le réchauffement climatique apporte encore plus de complexité à l’équation. Il exige des cépages qui débourrent le plus tard possible pour limiter le gel, mais aussi des cépages qui conservent un couple alcool-acidité favorable à la production de vins de qualité. L’histoire montre que le vigneron s’est toujours adapté. Mais le cadre des AOC a figé la liste des cépages et les essais pour modifier l’encépagement sont timides et pas encore à la hauteur des enjeux imposés par la nouvelle donne climatique. Quelles sont les solutions ? Je n’en sais rien et elles sont certainement multiples. Mais en tout cas, notre passé ampélographique révèle des trésors que l’on aurait tort de ne pas considérer : cépages tardifs, cépages conservant de belles acidités à maturité, cépages à meilleure résistance aux maladies, cépages supportant mieux les gelées printanières… Ces cépages, nous les replantons à Cazebonne, pour mieux comprendre notre histoire, et, on l’espère, pour apporter quelques débuts de réponses aux défis qui nous attendent. Bonne lecture !

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