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Au total, vendredi, nous avons réalisé une dizaine de fosses, qui nous ont permis de récupérer des prélèvements pour des analyses de sols, mais aussi de comprendre pourquoi, sur certaines parcelles, le sol ne fonctionne pas bien. On a souvent retrouvé des zones de compaction du sol entre 50 et 80 centimètres de profondeur. Il va falloir que l’on décompacte, que l’on continue nos apports de matière organique, pour restaurer des sols vivants. Les analyses des sols nous permettront de compléter par les carences du sol en certains éléments essentiels, notamment en calcaires.

On a creusé des fosses vendredi, dans nos parcelles où les vignes sont le plus en souffrance. Comprendre la structure des sols, faire des analyses de ceux ci, vérifier l’enracinement des vignes... Analyser, comprendre... pour prendre les meilleures décisions dans les prochaines années.

Casse croûte vigneron : dorades au barbecue et notre vin blanc de macération !

Rencontre avec Alain Dejean sur le pas de la Porte du Crédit Agricole de Langon. Et oui, on a tous besoin d’aller voir son banquier, surtout en ce moment... Mais on a surtout parlé de biodynamie et de vie des sols. Échanges passionnants.

Savez vous pourquoi cette cuvée porte ce nom ? J’ai appris cette histoire, cette semaine, chez un caviste qui nous distribue.

Gravesac, 101 14, R110, ... Ce sont les noms de quelques uns des porte-greffes que nous allons utiliser pour nos futures plantations. Le choix du porte-greffe est majeur pour une bonne adaptation au sol et aux conditions climatiques. Le r110, par exemple, résiste mieux à la sécheresse, quand le 101 14 est reconnu pour mieux s’adapter dans des sols humides. À nous de choisir quels porte-greffes utiliser sur quelles parcelles... Merci aux Pepinieres Bouges de nous accompagner dans cette aventure, notamment dans notre travail de replantation des cépages oubliés de Bordeaux.