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Nous replantons ici, l'ensemble des cépages oubliés historiques de Bordeaux,
dans une approche biodynamique, respectueuse du terroir.
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Découvrez ce qu'il se passe dans notre domaine en ce moment !
Valentin nous a bricolé une jolie œuvre d’art pour ranger toute la petite tuyauterie dans le chai.
Valentin nous a bricolé une jolie œuvre d’art pour ranger toute la petite tuyauterie dans le chai.
Aujourd’hui, on vous parle de notre sauvignon, le Feldspath de Peyron 2019, élevé pendant un an en amphore de...
Aujourd’hui, on vous parle de notre sauvignon, le Feldspath de Peyron 2019, élevé pendant un an en amphore de grès. Ce sauvignon, vendangé mûr, a fait l’objet de 12 mois d’élevage. Il a été mis en bouteille le 15 octobre. Dans une dégustation à l’aveugle, il ne sera pas certainement pas simple de dire d’où il vient. Jeudi, un client caviste de passage louait sa minéralité qui lui rappelait le chardonnay. Pourtant juste un sauvignon de lieu, élevé sur ses lies et fermenté en levures naturelles ! Une des bouteilles qui a le plus plu lors de nos portes ouvertes, il y a 2 semaines.
On continue avec la présentation de nos cuvées. Sur notre parcelle de Darche, celle qui est la plus proche de la Garonne (et...
On continue avec la présentation de nos cuvées. Sur notre parcelle de Darche, celle qui est la plus proche de la Garonne (et la plus basse en altitude), la roche mère de calcaires à astéries (même couche géologique que celle de Saint-Emilion) affleure entre 1 et 3 mètres de profondeur. Le merlot se plaît sur cette parcelle avec ce terroir unique, des graves à même la couche calcaire. Nous avons procédé à un élevage en amphore de 5 mois, en privilégiant des têtes cuites assez perméable. L’oxygène a transformé ce vin, patiné les tannins, renforcé le fruit. Une vraie gourmandise. Seul bémol, on a perdu plus de 20% du volume pendant l’élevage tellement les amphores ont bu !
Ce vin blanc de Graves vient de se voir refuser la participation au Trophée des Vins de Graves. Motif : il est inscrit Le Grand Vin...
Ce vin blanc de Graves vient de se voir refuser la participation au Trophée des Vins de Graves. Motif : il est inscrit Le Grand Vin sur l’étiquette, et la participation au Trophée n’est pas autorisée pour les cuvées spéciales, seule la cuvée principale celle du Château peut participer. La marque du Château doit être la mention unique, principale sur l’étiquette. Le fait d’avoir inscrit Le Grand Vin nous barre de fait l’admission au Concours. Je suis en total désaccord avec l’interprétation qui est faite de cette règle. Dans l’esprit, on demande au vigneron de présenter sa cuvée principale, pas une cuvée bodybuildée, bâtie pour être une bête à concours. Je comprends cela. Cette bouteille est conforme à cet esprit (ce n’est d’ailleurs pas ma cuvée la plus chère). Le vin a été élevé en barriques de chêne neuf, pendant un an, dans la pure tradition œnologique bordelaise. D’ailleurs, si on va plus loin dans l’interprétation de cette règle, il faudra interdire toutes les bouteilles portant la mention Grand vin de Bordeaux, ce qui exclurait de fait tous les candidats. En terme marketing, Bordeaux se meurt de ces règles, qui nous enferment dans un carcan, nous empêchent d’innover. Bordeaux, de manière consciente ou non, veut rester dans un entre soi, où chacun doit se conformer à des règles établies, immuables. C’est le contraire de ma définition de la vie. Est vivant ce qui peut évoluer, changer, muter. C’est de petits riens que naît la vie. Il est hors de question que le packaging de mes étiquettes soit contraint par de quelconques règles conformistes, mortifères. Par extension, Château Cazebonne ne pourra pas participer également au programme des Ambassadeurs des Vins de Graves. Je ne renonce pas pour autant à participer aux autres initiatives des vins de Graves. Je suis convaincu de la force du collectif sous réserve que le collectif accepte la différence de l’autre. J’ai appelé Dominique, notre président des vins de Graves, pour lui faire part de ma profonde déception de ne pouvoir participer à cette initiative collective. Après sa fin de non recevoir, il m’a invité à venir débattre en assemblée de ce point. Je prends date pour venir exposer ma vision, cette d’une démarche de communication plus ouverte, bienveillante, forte de nos sensibilités et de nos différences. Pour conclure, participer à ce trophée, c’était pour nous un moyen de présenter cette bouteille à des tiers, dans une dégustation à l’aveugle impartiale. En remplacement, je souhaiterais donc envoyer cette bouteille à 5 professionnels (cavistes, sommeliers…) pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent. En parallèle, mon frère Chef Damien, va également proposer à 5 amateurs de bonne chère de nous donner leur avis également. Ces feedbacks sont pour nous très riches. On en a besoin pour progresser. Qui veut bien nous donner son avis ?
Plantation de porte-greffes versus plantation, sur le rang de gauche, de plants greffés. Le porte greffe profite de l’absence...
Plantation de porte-greffes versus plantation, sur le rang de gauche, de plants greffés. Le porte greffe profite de l’absence de greffe, pour se renforcer, s’enraciner. En année 3 ou 4, on le greffera avec cépage souhaité et le pied sera alors promis à une belle longévité, bénéficiant du bon enracinement de la vigne en ces premières années.