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Nous avons effectué hier notre cinquième traitement de l’année avec les mêmes doses que la semaine dernière, à savoir 300g de cuivre et 5 kilos de soufres (plus une tisane dynamisée). Cela nous mène à une dose de 1,3 kilos depuis le début de l’année contre 3 kilos autorisés par Demeter (biodynamie) et 4 kilos lissés sur 7 ans en bio.

Par ce temps couvert, les lumières sont belles sur les vignes. Ici un pied de sauvignon gris surgreffé au Jardin des vignes.

Replanter ce cépage est pour nous un vrai défi. Il s’agit de la penouille. Nous n’avons ni le droit de vendre son raisin, ni d’en commercialiser son vin. Un cépage interdit parce que non autorisé. Il était autrefois planté ici, mais n’avait pas très bonne réputation. Mais comment était-il vinifié ? On va essayer d’en sortir quelque chose d’interessant et de faire re-autoriser ce cépage en France. De nombreuses années de travail en perspective, mais cela ne nous effraie pas !

Le Mancin est probablement l’un des grands oubliés des appellations bordelaises. Ce cépage tardif était déconseillé au 19eme siècle parce qu’il ne mûrissait jamais. A l’heure du réchauffement climatique, il va certainement révéler des choses intéressantes. Ce que l’on a pu goûter (chez Loic Pasquet et David Barrault) nous a plus que convaincu d’en planter à Cazebonne. On adore son caractère à la fois tannique et acide.

Aux abords de nos vignes, quelques magnifiques églantiers en fleurs ! #savourer #apprecier #fleurs #vignes #eglantiers

Les pommes de terre sont presque en fleur au jardin des vignes.

Dans notre métier, il est vital de bien entretenir le matériel. Après chaque sortie, on n’y coupe pas, il faut soigneusement nettoyer les pulvérisateurs. Certaines préparations sont corrosives, le magnésium notamment.

Ce cépage fait également partie de l’encépagement officiel des vins de Bordeaux, mais il est plus rare que le malbec que nous vous avons présenté hier. Vous devinez ?