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Notre îlot de Couet, sur le plateau de Graves de Cazebonne. C’est ici que nous avons replanté une dizaine de cépages oubliés de Bordeaux, qui seront en production dès cette année. Au nord l’autoroute, Bordeaux-Toulouse contre lequel nous avons planté une haie pour se couper des vents du Nord et au sud, un bois. Hâte de pouvoir goûter ces raisins.

François Morel, rédacteur en chef de la revue Le rouge et le blanc, nous présente l’écosystème des vins naturels. Cela commence forcément par un rappel sur l’histoire du vin au 20eme siècle avec les abus et crises à répétition qui ont amené à la création de l’AOC. Là où l’AOC originel devait être le garant d’une typicité contre les abus de certains, elle a peu à peu dérivé pour devenir un cadre servant à défendre des vins dans la norme, sans vices mais sans vertus non plus. Des vignerons dans les années 70 puis 80, suivant les traces de Jules Chauvet et de Marcel Lapierre, ont voulu revenir à un vin sans artifices, proche du terroir, élaboré grâce un sol vivant. L’ouvrage présente également les chartes des différents labels et associations, ainsi que des interviews des vignerons qui ont contribué au mouvement des vins naturels. A lire absolument pour qui veut mieux comprendre les enjeux autour de cette lame de fond qui secoue le monde du vin.

Cette recommandation qui peut paraître étrange aujourd'hui, figure dans 'Le vigneron d'aujourd'hui', manuel pour le vigneron de Raymond Carles, atour de 1950. On est en plein dans l'après guerre, il faut produire toujours plus. Les pesticides de synthèse ne sont pas encore là, à cette époque.

On peut dire qu'un ami, hier soir, a voulu nous faire plaisir. Très belle bouteille. De délicieuses notes oxydatives, du gras, joli élevage, de la longueur, de l'équilibre.

Trouver une capsule qui ait la même couleur que celle de notre étiquette de Parcellaire. Pas si simple, mais on a trouvé ! Pour notre prochaine mise en bouteille en février. Enfin, après une longue (trop!) période de disette !

On connaissait la vertu d'un sol pour une plante en bonne santé. Le saviez vous ? La réciproque est vrai. La plante en meilleure santé, va, par sa photosynthèse, apporter plus de glucides aux bactéries du sol et par voie de conséquence, contribuer à refixer le carbone dans le sol, à structurer le sol et son complexe argilo-humique. Texte Issu de Agriculture et vie des sols et Ulrich Schreier.