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Jeannot, le voisin et ancien propriétaire du domaine, est venu nous donner un coup de main pour trier les malbecs sur la table de tri. Sous son œil averti, cette cuvée ne pourra qu’être réussie.

Toujours sympathique quand Nicolas Naigeon, le fondateur de Aveine, aérateur de vin connecté, m’envoie une photo d’une dégustation de Cazebonne avec son aérateur. Encore plus sympathique quand je vois que Cazebonne a été dégusté en compagnie de Maison Blanche et de Scamandre, deux propriétés que l’on apprécie particulièrement.

Aujourd’hui, on vendange le malbec. Une vieille parcelle de 60 ares sur notre plateau de Peyron. Si on rentre 20 hectos, on sera content. On a eu pas mal de millerandage sur cette parcelle comme on le voit sur la photo. Le raisin goûte par contre vraiment très bien, mûr à souhait. On va le vinifier à part et on verra ce que l’on en fait.

Les levures ont besoin d’azote et d’oxygène pour faire leur travail. Les remontages permettent ainsi d’apporter de l’oxygène pour leur bon développement. Cela permet également de mouiller le chapeau et d’éviter que des bactéries indésirables s’y développent. On effectue deux remontages par jour car les fermentations sont maintenant parfaitement lancées sur la première cuve de merlot. Lors de ce remontage on aère bien le jus comme illustré sur la photo.

On utilise la machine à vendanger pour les merlots de notre cuvée Entre amis. Mais derrière la machine, on utilise une table de tri pour éliminer les pétioles et autres baies. Ici photo des éléments écartés et on préfère qu’ils ne soient pas dans la cuve !