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Nous replantons ici, l'ensemble des cépages oubliés historiques de Bordeaux,
dans une approche biodynamique, respectueuse du terroir.
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Découvrez ce qu'il se passe dans notre domaine en ce moment !
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David a emmené Marion et Benjamin chez Liber Pater pour déguster son magnifique millésime 2018. Merci de l’accueil et le chai commence à avoir de l’allure avec les nouvelles amphores pour accueillir le millésime 2019.
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Est ce que demain le drone sera privilégié pour le traitement de la vigne ? Nous sommes allé assister à une démonstration au Château Mangot à Saint-Emilion. Le résultat est spectaculaire. Ce drone est capable de traiter un hectare de vigne en 45 minutes. Il est capable de reprendre son parcours là où il l’a interrompu, lors de chaque ravitaillement. Il peut constituer une option pour des vignobles de montagne, très escarpés. Pas encore besoin d’un tel appareil dans nos vignes m, somme toutes relativement plates. Merci aux frères Todeschini pour l’es accueil.
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Marion nous a accompagné en stage pour cette vendange 2019. Merci à elle pour son travail, pour son sérieux. On te souhaite le meilleur dans tes projets.
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Passionnante lecture sur la démarche de Lilian Berillon, pépiniériste, racontée avec Laure Gasparotto. Proposer des plants sains, de qualité, issus d’un travail de sélection massale rigoureuse. Il s’agit pour lui d’arpenter les vignobles de France, d’isoler des individus sains, de prélever en hiver des bois pour ensuite les greffer (en privilégiant la greffe en fente), sur des porte-greffes adaptés aux terroirs. La démarche si évidente de Lilian Berillon est pourtant très marginale dans le vignoble. Les plants sont généralement issus de clones et greffés en oméga. Pourquoi ? 1- parce que la sélection massale coûte cher 2- parce que la greffe en fente est plus coûteuse que la greffe oméga (sans parler des greffes tbud ou chipbud réalisées directement sur pied dans la vigne). 3- parce que le viticulteur ne disposera par des mêmes subventions à la plantation s’il choisit des plants en sélection massale. Cela ne fait qu’amplifier le fossé d’une viticulture à deux vitesses avec de grandes propriétés prenant peu à peu conscience de l’importance du végétal et de petites propriétés fragiles ne pouvant se passer des subventions, plantant nécessairement des clones (et demain des cépages résistants). Ces subventions privilégiant les plants clonés sont clairement absurdes. On incite les vignerons à planter des vignes condamnées à dépérir plus rapidement. Dans les années 70, ces clones qualitatifs étaient perçus comme une opportunité de produire mieux. Aujourd’hui, on se rend compte que rien ne peut remplacer la diversité génétique. Les plus grands vins, issus de vieilles vignes, sont issus de cette diversité. On va continuer notre travail à Cazebonne, en privilégiant le surgreffage à la vigne, en travaillant sur les sélections massales, en réintroduisant les cépages oubliés de Bordeaux. On a de quoi s’occuper dans les prochaines décennies !