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La vue de nos vignes depuis notre bureau. On voit bien les semis de couverts végétaux, un rang sur deux.

On a quelques barriques à vendre ! Nous contacter en message privé. On garde la brouette !

Très sympathique avec Pierre Veyron du Château Cajus à Bordeaux. Des vins bio de très belle facture, avec des doses de soufre très réduites. On recommande.

Pénurie de corne en biodynamie pour élaborer la préparation 500. Qu'à cela ne tienne, on s'est rendu dans le Cantal pour récolter des cornes fraîches de Salers. On va laisser ces cornes au contact des bactéries et vers (pour qu'ils fassent le travail à notre place pour les vider) et dès l'hiver prochain, nous pourrons réaliser des préparations 500 avec ces cornes. On a récupéré 150 cornes.

Les dernières bouteilles de notre cuvée Peyron-Bouché sont à l'honneur dans le Bar à vins, la Crémerie dans le 6ème arrondissement. Un honneur pour nous d'avoir été choisi par cette adresse de référence.

Une feuille de Fer Servadou, photographiée à Marcillac. Le Fer, appelé ici la Hère, était relativement répandu dans les vignobles de Bordeaux. C'est l'un des cépages que l'on a replanté à Cazebonne.

Très belle cuvée de Cot (appelé chez nous Malbec), signée Mickael Bouges en Touraine. Le nom de la cuvée fait référence à de galets roulés, qui affleure sur les sols, appelés localement des couilles d'âne.

On n'est pas toujours tranquille quand on voit des feuilles rouges sur la vigne, notamment au cours de la saison. Il peut s'agir d'un symptôme de la flavescence, ce fléau qui touche nos vignobles et fait péricliter le pied. Ici, on constate une boursouflure sur la tige. Probablement qu'un insecte a pincé la tige, provoquant cette blessure. La couleur rouge n'est ici qu'une conséquence de cette blessure bénigne.

Parmi les très belles choses dégustées ce week-end, les Malbecs de Château Tire-Pé. Malbec au pluriel, car David Barrault a fait un gros travail de sélection massale, en allant cherchant de très vieux ceps à Cahors. Pour l'anecdote, l'Auxerois (nom du Cot ou Malbec à Cahors) a presque failli disparaître dans le vignoble de Cahors, suite au gel de 1956. Il ne représentait plus que 1% de l'encépagement. Il est probable que les malbecs de Bordeaux ont dû aider à reconstituer l'encépagement.