Les cépages oubliés de Bordeaux

Nos plantations de cépages oubliés sont enfin nettoyées. C’est un travail titanesque d’entretenir une plante ! Maintenant, on attend avec impatience la pluie, car les plantes souffrent par ces températures !

Une grappe de Mancin photographiée la semaine dernière. Dernière ligne droite pour notre maigre première récolte de cépages oubliés de Bordeaux.

Nos cépages oubliés poussent sur la parcelle de Couet.

Plant de Bouchalès sur nos parcelles de Darche. Il devrait produire en 2022. Le Bouchalès était très présent en Gironde au 19eme sous le nom de prolongeau (dans le blayais notamment) ou grappu dans les Graves.

Le Saint-Macaire est un magnifique cépage bordelais injustement oublié. Il a la fâcheuse tendance de trop produire avec de grosses grappes. La maturité n’était pas toujours au rendez vous, d’où certainement son exclusion de l’AOC en 1953. On va avoir à cœur de vous proposer prochainement un vin de Saint-Macaire bien mûr, et cela devrait être intéressant. Merci à Loic Pasquet pour avoir retrouvé cette ouvrage. On ne l’a pas en bibliothèque.

Cet ouvrage de 1957 vante les mérites des cépages accessoires bordelais, ces cépages qui étaient tolérés dans le décret d’appellation de 1936 mais qui ont été interdits depuis. Ici présentation du cépage Mancin, ce passionnant cépage bien représenté en Gironde notamment dans les palus et les Graves. Nous avons replanté un demi hectare de ce cépage. Merci à Loic Pasquet d’avoir retrouvé ce texte de référence.

Notre plantation de cépages oubliés pousse doucement mais sûrement. Ici notre parcelle de Castets et Bouchalès.

Les sarments sont prêts pour le surgreffage de Mancin. Ces sarments ont été sélectionnés et conservés en chambre froide tout l’hiver. Ils sont en parfaite condition de conservation et vous pouvoir nous donner de jolies greffes.

Le blanc auba, cépage blanc oublié de Bordeaux, qui était notamment présent sur les coteaux sur la rive droite de la Garonne, du côté de Saibte-Croix du Mont notamment. C’est l’un des cépages blancs que nous avons replanté à Cazebonne. Cette gravure est issue de la magistrale ampélographie de Pierre Viala (1859-1936), inspecteur général de viticulture, et Victor Vermorel (1848-1927), industriel, qui en assura le secrétariat général. Cette ampélographie a été publiée de 1901 à 1910. Ils réunirent autour d'eux quatre-vingt-cinq autres contributeurs, dont A. Bacon, A. Barbier, L. Belle, pour la rédaction et J. B. Drouot, Henri Gillet, Alexis Kreÿder et Jules Troncy, pour les illustrations.