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Les vendanges à peine terminées sur les premières parcelles, on commence nos couverts végétaux pour l’hiver. Fèveroles et blés anciens pour apporter azote et carbone. De parfaites conditions, avec un sol chaud, les premières pluies et des températures encore clémentes.

On a fait le tour hier avec David et Nicolas des parcelles pour goûter les raisins et décider des prochaines dates de vendanges. Le merlot est bien mûr, donc on devrait vendanger vendredi ce qu’il reste. Pour le cabernet franc, c’est mûr mais il est dans un excellent état sanitaire, donc on va laisser passer le week-end. Pour le cabernet-sauvignon, on va attendre au maximum pour pousser les maturités. Certains se goûtent déjà très bien, d’autres sont encore verts, même si le degré est déjà là. On verra jusqu’où la météo nous permet de pousser, 10 octobre, 15 octobre ? A suivre donc.

Les premières grappes de Castets que nous avons surgreffées ne demandent que quelques jours pour mûrir. C’est déjà très sucré, avec encore une très belle fraîcheur. Prometteur, mais pour l’année prochaine, vu l’absence de quantité cette année, peut-être deux seaux au total...

Galets et silex retrouvés dans nos parcelles de Cazebonne.

Le temps est venu après deux semaines de fermentation et macération de presser les deux amphores que nous avons laisser fermenter au contact des peaux. Une amphore de sauvignon a été totalement égrappée. La deuxième, en grappe entière sur un très joli lot de semillon, pour développer une fermentation de type carbonique. Après deux semaines, on presse tout cela avant quelques mois d’élevage en amphore.

Sur un même cépage, on peut avoir 15 jours d’écart de maturité entre parcelles. On a rentré nos premiers merlot le 16 septembre (avec 14 degrés de tav) et ceux là ne seront pas rentrés avant vendredi 27 septembre. On a à Bordeaux une incroyable palette de terroirs. A nous de les magnifier !

Le botrytis est bien là qui rode. Vendanger pas encore mûr sur cette parcelle ou laisser le botrytis se développer ? Choix cornélien. On va surveiller heure par heure, mais pour l’instant, on préfère attendre. Le botrytis reste encore très localisé mais cela peut aller vite avec la pluie que l’on a reçue.

Pendant les vendanges, le tri est une étape essentielle. Il permet d’éliminer les feuilles, pétioles et autres raisins pas mûrs ou desséchés. Les baies sont ensuite remontées intactes dans la cuve. Ces baies vont ensuite tranquillement fermenter en cuve avant élevage en barriques ou en jarres.

Réception de nos barriques de chêne neuves. On fait des essais avec 4 tonneliers cette année, sur les blancs comme les rouges (ici barriques de Taransaud). On veut des barriques qui ne marquent pas le bois sur les vins. Sur les blancs, ils fermentent actuellement en barriques et on travaille sur des grands contenants de 300 ou 400 litres. Hâte de goûter les résultats !