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Nos semis effectués juste après les vendanges lèvent déjà. Il nous reste une dizaine d’hectares à semer pour nos couverts végétaux. Après les pluies du week-end, on va maintenant attendre une fenêtre de tir que cela sèche. En tout cas, ce qui est pris, est pris. On a pu chausser et semer les deux tiers de nos surfaces. Une bonne base pour préparer sereinement le millésime 2021.

Batonnage des blancs pour remuer les lies, les aider à finir les fermentations (il reste un peu de sucre sur certaines barriques) et apporter plus de complexité et de gras au vin. Le millésime 2020 apparaît déjà avec une belle complexité aromatique, même si le pH est un peu plus élevé qu’en 2019.

L’équipe de winefunding est venu cette semaine, faire un stage d’initiation à la vinification. Au programme, remontages, batonnage des barriques et vendange, bien sûr.

Ce vin n’existe pas ! Vinifié à partir du cépage cabernet-malbec, un cépage non inscrit au catalogue, croisé en 1894 par M. Elie, à partir de Malbec et de Cabernet-Sauvignon. C’est très intéressant, moyennement alcoolisé, belle couleur et structure, une aromatique sur ses notes de chocolat, de poivre et de fruits noirs. C’est décidé, on va en planter quelques pieds... on verra si cela peut aider à le faire inscrire au catalogue.

David, Bruno et votre serviteur vendangeant les dernières grappes de Mancin, sous le soleil, mercredi...

Remontage des cabernet-sauvignons. Non, ce n’est pas radio actif !

Un gourmand escargot semble apprécier la dégustation de notre Mancin.

Incroyable ! L’union Girondine écrit en 1949 : les vins de Bordeaux subissent actuellement une désaffection de la part du consommateur... Et dans la conclusion de l’article, les auteurs concluent qu’il faut arracher les cépages accessoires pour se concentrer sur les cépages principaux. Bordeaux a ainsi perdu un patrimoine, qui pourrait pourtant, lui être d’une grande utilité aujourd’hui. Merci à Michel Elie d’avoir retrouvé cet article !